Will Guthrie / PIVIXKI / Marco Fusinato / Dysmorfic / Bastard Noise

PIVIXKI
PIVIXKI ©Sabina Maselli
19h00
Enregistrement audio disponible enregistrement disponible

Deux concerts se greffent aux trois groupes australiens pour cette soirée - qui se profile mémorable ! - avec la complicité de Beards&Bones, Solitue Records, Gheea Music et le Confort Moderne.

Pivixki an Marco Fusinato are supported by the Victorian Government through the Victoria Rockes program.
Pivixki et Marco Fusinato sont soutenu par l'Etat de Victoria à travers le dispositif "Victoria Rockes program" (Australie).

Concert

Will Guthrie / PIVIXKI / Marco Fusinato / Dysmorfic / Bastard Noise

PIVIXKI
Toujours à mi-chemin entre Xenakis et Napalm Death, fort d’un deuxième album survolté et de quelques récentes collaborations avec Mike Patton, le plus improbable des duos trace tout droit et à fond la caisse une route pourtant bien chaotique. Entre frénésies grind et courtes pauses hypnotiques, la rencontre brutale entre deux mondes finalement pas si éloignés.
À voir sur youtube : ”Pivixki, live at the Empress, part 3”

MARCO FUSINATO SOLO

Artiste sonore et visuel, artisan du chaos comme matériau principal, Fusinato malaxe la matière sonore et s’emploie à empiler des strates de masses noisy jusqu’à créer un mur du son monumental, aussi massif que prêt à s’effondrer sur un public désemparé, mais qui finit par trouver la voie de la sérénité au sein d’un magma qu’on imaginerait pourtant plutôt terrifiant.

À voir sur youtube : ”Marco Fusinato”, mis en ligne par Lamronormal

WILL GUTHRIE SOLO
À chaque nouvelle prestation, l’australien de Nantes enfonce le clou. À l’électronique ou aux tambours, seul, au sein de The Ames Room ou d’Elwood et Guthrie, chacun de ses concerts sont autant de pépites musicales.

Un prodige tout en humilité et décontraction qui, quand il décide de voir jusqu’où on peut aller avec une « simple » batterie, réinvente la percussion et mixe cymbales et toms en un long flot continu, intense, roboratif et exténuant. Une transe à laquelle on s’abandonne, imparable, et qui vous laisse lessivé mais totalement apaisé.
À voir sur youtube (en plissant les yeux et tendant une oreille...) : Hudba bez not – Will Guthrie

 

BASTARD NOISE  Noise Expérimentale/Grindcore/Powerviolence Culte!

La déflagration Man Is The Bastard commence en 1991 et reste à ce jour à peu près sans équivalent. Cette powerviolence avant-gardiste, combinaison brutale de hardcore, de riffs complexes et d’électronique, aura donné naissance à une trentaine de sorties en 6 ans. Toujours en 1991, Bastard Noise se forme en marge de M.I.T.B. bien que guidé par des intentions similaires. 20 ans plus tard, on a bien saisi la logique de cette doublette : Bastard Noise dépasse la plupart des limites attribuées à l’étiquetage du genre, qu’on le dise hardcore, powerviolence ou grindcore, noise ou industriel. Il est, au choix, tout cela ou rien du tout. Il dessinerait avec soin une représentation abstraite de toutes les haines modernes. Pendant que 1545 nouveaux artistes par an nous bassinent avec leurs dingues applexpérimentations sorties du dernier logiciel en freeware, Bastard Noise expérimente discrètement à partir de processeurs et autres ustensiles faits maison. Et non, il ne s’agit pas d’esbrouffe, mais de contrôle total. On ne fait pas du neuf avec du commun. Si Bastard Noise a partagé scènes et disques avec les meilleurs, s’il collaborait avec Merzbow en 1996, s’il traîne dans son sillage un certain Agoraphobic Nosebleed, si le batteur Danny Walker joue ou a joué dans Intronaut, Uphill Battle et Exhumed, ce n’est pas que du hasard et du copinage. Personne ne fait se rencontrer autant d’univers sans qu’une bonne raison ne puisse l’expliquer. 
Non, le mot culte n’est pas que galvaudé.

 

DYSMORFIC  Grindcore jusqu'à la mort

Powerviolence, grindcore. Sous-division ou excroissance du punk/hardcore, powerviolence signifie dissonance. Crudité. Radicalité. Saccades. Noise. Man is The Bastard, Siege, Yacopsae, Hellnation, Capitalist Casualties sont autant de formes de powerviolence, des plus bruitistes aux plus épileptiques. Dysmorfic fait à coup sûr perdurer la définition du genre. 

-Running Order sous réserve-