PLF

Concert

PLF

Go ramener Franky de Pointe à Pitre. Le temps d’un solo posé à l’opposé du zouk diagonal du trio, joué par un de ses créateurs, Pierre-Louis François. PLF, c’est un solo de guitare, donc. Diagonal, lui aussi, mais sur la pente descendante. Ad vitam aeternam. C’est Sisyphe, joyeux certes mais reprenant Steve Vaï au ralenti. Oooh ? Oui.C’est donc aussi obsédant qu’obsessionnel. Sinueux et arythmique. Puis ça repart. Inlassable répétitions des motifs joués dans une étonnante douceur. C’est très ingénieux, très léger, c’est très ludique. Hors de toute fioriture, la musique de PLF, proche d’un jazz brut et radical, prend les mélodies par la tête et s’amuse à les secouer pour livrer une collection de miniatures musicales parfaites. Rebattues au cours d’impro totalement recommandables, abruptes et pudiques. Sans tapping, ni trompette.