Kaze

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Kaze © DR
Concert

Kaze

Jazz à Luz 2014, encore une bien belle édition pour ce qui reste un des plus précieux festival français d’impro-jazz-etc. Des montagnes, des ballades, des sites uniques, de la gastronomie et… quelques sacrés concerts. Dont un qui, sans doute plus que les autres, aura su mettre tout le monde d’accord, celui de Kaze. Difficile de rendre compte de l’effet produit sans aligner les superlatifs. Énorme pourrait convenir, tout en étant un poil restrictif… Jubilatoire en tout cas, pour sûr !
Ce quartet international, né en 2010 et qui a déjà accouché de deux opus imparables, soulève les enthousiasmes un peu partout où il sévit. Une fraicheur, une inventivité rares et un propos qui remet pas mal de choses à leur place. Une musique qui laisserait presque croire que le free est né d’hier. Pas vraiment un coup de plumeau sur un idiome poussiéreux, juste une manière de faire et de dire d’une brûlante actualité. The shape of jazz to come, mais en 2014. Une Great Black Music fanfaronnée par des p’tits gars du Ch’nord et deux nippons voyageurs. Sans frontières, déboussolante et qui à elle seule raconte une toute autre histoire de la mondialisation. Pleine de promesses celle-ci. Promesse en tout cas de nouveaux lendemains qui chanteront encore de quoi rafraîchir les oreilles, pourvu qu’elles soient curieuses.