Bruisme#7
Festival Bruisme#7 - Du 29 juin au 2 juillet 2017
Pass Festival - Prix libre, 22€ minimum et plus si affinités !
En partenariat avec le Confort Moderne et le Lieu Multiple
Bruisme#7
BOA / Elg / Threesome / Prune Bécheau / Gwyn Wurst / El Selector Andaluz
BRUISME
29 juin au 2 juillet 2017
Poitiers > http://bruisme.org
Bruisme c’est quatre jours de musiques bancales mais pas banales pour oreilles curieuses, avisées ou flâneuses. Musiques improvisées (souvent), expérimentales (parfois un poil), créatives (pour sûr), différentes (tant qu’à faire !)…
BOA – déconstrictions sonores
Issus du grouillant Pocollectif, complices du Lobe, les BOA éclosent tout en tambours et trompettes. Mi-fanfare de poche, mi-combo électro, la cuivraille y serpente, croise un octaver à l’affût, s’enroule sur des cadences syncopées ou se tord en swing boiteux mais imparable. Mélodies fringantes ou dérapages grondants, ils osent un peu tout sans jamais se mordre la queue.
Èlg – lo-fi haut de gamme
Empilant les couches sonores en un mille-feuille psyché, Èlg associe musique concrète et varièt’ régressive, expérimentations dadaïstes et tentacules électroniques, pièces radiophoniques tragi-comiques et dérives cosmiques. Entre bruitisme cafardeux et coups de chaud technoïdes, il installe chez l’auditeur une indicible sensation de flottement stellaire.
Threesome –blast pop
Un univers aussi fascinant qu’inquiétant, où gronde le tonnerre d’un indus crasseux hanté par le spectre d’Aleister Crowley, capable d’exploser en breakcore sauvage, de basculer dans le grind hargneux comme de s’étirer en longues plages ambient bruitistes. Un mur de son massif et grouillant, parfois violent, radical souvent, mais méchamment jouissif.
Prune Bécheau – tripes et poils
Tripes et poils ou plus précisément boyaux de mouton et crins de cheval. C’est plutôt de ça qu’elle joue. Du violon, certes, mais à faire hurler les amateurs de sonates délicates. Ici, l’harmonie des cordes se mue en grincement sauvage. Mais avec une élégance totale. Un truc à faire se retourner Stradivarius dans sa tombe et fasciner les amateurs de harsh noise…
Gwyn Wurst – ovni technoïde
Claviériste surnaturel et virtuose extraterrestriel, il irrite une makina absinthée, recrache les pires incendies dance-floor d’Otto Von Shirach ou Venetian Snares et improvise une électro arabisante saturée à renvoyer Omar Souleyman dans son bac à sable. Une transe vicieuse et ravagée, un outrage hardtek satanique, une expérience rare et remuante à vous ruiner les synapses.
El Selector Andaluz - non-dj set