The Bridge #2.3
The Bridge #2.3
Depuis 2013, le projet The Bridge fait jouer et circuler des dizaines de musiciens parmi les plus créatifs du champ jazzistique. Une moitié basée à Chicago et dans le Midwest, une autre dispersée à travers la France.
Sur les deux continents, des clubs et festivals partenaires servent de lieux d’étapes aux tournées. Et en parallèle des concerts sont organisées des actions, des rencontres, dans les écoles, les conservatoires, les quartiers, les universités... Pierre par pierre, au fil des ans, les passerelles se construisent. Et The Bridge conçoit que toutes ces traces dessinées ici et là sont des graines. Production de disques (label The Bridge Sessions), archives orales, écrites et visuelles... Des traces, des graines qui fourniront, sur le long terme, une formidable documentation.
Pour cette itération #2.3 - troisième ensemble né du second cycle entamé en 2019 - quatre As et une Dame. Et toutes les combinaisons de l’inimaginable, tous les équilibres, tous les déséquilibres. D’abord entre un poète à la conscience écarquillée, un hallucinant sonneur de cornemuse, un saxophoniste à la diable et deux violoncellistes en embuscade. Mais ça ne s’arrête pas là. Ça n’est pas qu’une affaire d’instrumentation, aussi fantasmatique soit-elle. C’est une affaire de personnalités, de sensibilités et de stratégies. Négocier les virages, la proximité et la distance... Négocier les croisées et les intersections, que The Bridge continue de favoriser depuis sept ans avec toujours cette même pertinence.