Baïne de mai : Farida Amadou I Mariam Rezaei I AMORCE
avec la complicité des Usines de Ligugé
Baïne de mai : Farida Amadou I Mariam Rezaei I AMORCE
Farida Amadou
Après tout, un solo de basse électrique n’est guère plus étrange qu’un solo de trompettes. Surtout quand il est mené par une bassiste dont les raffinements comme les intensités sont décisifs. Laissez à votre oreille le soin d’en tirer des diagrammes et autres fanfreluches géométriques. Farida Amadou célèbre la route comme la déroute. Son malaxage de cordes, virulent et savoureux est un petit bonheur.
Mariam Rezaei
Mariam Rezaei est une virtuose rare. La novocastrienne a le geste habile et le bruit véloce. Pour ce solo de platines, elle pousse ses disques et votre cervelet dans le haut du mercure. Electro ? Oui. Noise ? Oui, aussi. C’est fort, très sonore, très fort. Ça décadre les tympans et défie toutes les conventions de l’internationale du DJing.
AMORCE
AMORCE n’a pas qu’une gueule d’intro. Sa musique, totalement improvisée, prend le temps de se développer. AMORCE appâte, épate. Par sa puissance comme par sa patience. On est au cœur du bruitisme, dans l’agencement têtu et super élégant. D’expérimentations sonores à vous laisser planer. De textures à vous chercher des noise.