Bondonneau

Benjamin Bondonneau © DR

Benjamin Bondonneau

France

Né à Sarlat-la-Canéda en 1975.
Commence la clarinette à 9 ans à l’ENM de Sarlat, et suit un enseignement classique pendant une dizaine d’années auprès de G. Derex, F. Gouguet et R. Blewett (nombreux concerts et auditions, participations à plusieurs orchestres régionaux tels des harmonies municipales, orchestre philharmonique du Périgord Noir, Big Band…).  
Il rencontre également ses premières sensations liées à l’improvisation libre auprès d’André-Marc Delcourt et Georges Petit ; parallèlement  il s’investit vivement dans les arts plastiques en visitant très régulièrement musées et expositions et en pratiquant beaucoup l’atelier.
Joue par la suite au sein de nombreuses formations de rock, puis de jazz et free-jazz (avec notamment Didier Lasserre, David Chiesa, Frédéric Blondy…) à Bordeaux où il entreprend ses études à l’école des Beaux Arts. Il y obtiendra le DNAP et le DNSEP avec comme directeur de recherche Francis Bugarin.
Le travail d’art plastique est engagé dans la peinture (marquée par les travaux de Supports Surfaces, Richard Tuttle, Yves Rénier…) et reste parallèle à l’activité musicale. A cette période, Il expose assez régulièrement ses premières séries (Cailloux, Piquets, Limules…) en Gironde et en Dordogne.
Il s’engage également plus avant dans l’improvisation libre suite à des rencontres marquantes en 1998 avec Michel Doneda, Ly Than Tien, Lê Quan Ninh et François Rossé.
Sorti des Beaux arts, il enseigne les arts plastiques durant plusieurs années au sein de divers ateliers bordelais et cofonde le Centre d’Improvisation Libre en participant à l’organisation de nombreux concerts. La rencontre déterminante avec certains musiciens (Fabrice Charles, Daunik Lazro, Benat Achiary…) fonde leur future collaboration.
De retour en Dordogne en 2004, il s’oriente sur des projets autour du paysage sonore, portés par l’association Le Châtaignier Bleu. Il trouve ainsi l'occasion de croiser ses deux pratiques artistiques, nourries notamment par les ouvrages du compositeur Jean-Yves Bosseur sur les liens sensibles et historiques entre le son et les arts plastiques.
La question du paysage introduit des notions géographiques dans sa production picturale (cartographie, paysage, frontière…).
Tout en étant soliste dans la Fanfare de la Touffe de 2006 à 2011, il initie des projets qui multiplient les approches artistiques (improvisation musicale, documentaire radiophonique, poésie, peinture, cinéma) de paysages singuliers. Plusieurs supports (CD ou livres-disques) sont ainsi édités : Dordogne (avec Fabrice Charles et Sébastien Cirotteau), Le peuple des falaises (avec le Quatuor Cassini et Benat Achiary), l’Arbre Ouvert (avec Daunik Lazro), Géographie Utopique (avec le Quatuor Cassini, Benat Achiary, Jean-Yves Bosseur et Sébastion Betbeder).
Il joue dans de nombreux clubs et festivals français et européens (Bordeaux Jazz Festival, NPAI Parthenay, Pannonica Nantes, Musiques de rue Besançon, Penn Ar Jazz Brest, AJMI Avignon, A l’Improviste France Musique, R de chocs Paris…) au sein de différentes formations. Tout en continuant à produire et à montrer ses travaux plastiques (expositions individuelles et collectives), il est régulièrement sollicité pour des résidences de création (OARA, GMEA, Ondes de Chocs...).
En 2012, son travail s'oriente vers une collaboration plus étroite avec Jean-Yves Bosseur avec lequel il créé un livre partition (Wagging Dance) et il coréalise, avec Sébastien Cirotteau et Benjamin Maumus, l’installation sonore La Ruche à sons.
Enfin, avec Michel Doneda et Maurice Benhamou, il conduit un projet autour du peintre Jean Degottex intitulé Ni avant, ni après, tout en faisant.